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POST-IT POUR UN CADAVRE : LE LIVRE
24 juin 2003

CHAPITRE 3 : PREMIERE AFFAIRE

Par Arnaud -  Mathieu -  Patrick

 Après un grand silence, Charlotte Colms me propose : « Si j'ai bien compris, tu veux devenir détective privé… OK ! En es-tu toujours certain ?

-          Bien sûr, Mademoiselle !

-          Entendu. Je te donne alors la chance de ta vie : si tu es motivé, ne la rate pas, il n'y en aura pas d'autres… Si tu échoues, tu prendras la porte avant d'avoir eu le temps de t'installer… Alors qu'en penses-tu ? Ah ! Elle me mettait le couteau sous la gorge…

-          J'accepte Mademoiselle. Je ferai de mon mieux !

-          Je veux que tu te rendes à la gare de Biarritz. Peut-être trouveras-tu quelque chose qui permettra de résoudre cette triste affaire ? Trouve-moi la clé du mystère, pourquoi Victor Delplan est mort…

-          Mais, je n'ai encore jamais enquêté ! Je ne sais pas si je saurais…

-          C'est vrai que le métier est extrêmement difficile. Débrouille-toi : cherche des indices, mène une enquête comme si tu étais déjà un détective professionnel… »

Je dois y aller… Je dois trouver ce qui est vraiment…

Je quitte le bureau pour rejoindre l'arrêt de bus, près du Tribunal. La ligne numéro 2 me permettra d'arriver rapidement à la gare et j'irai ensuite sur le lieu du crime comme le pense Charlotte Colms.

Il est 14 heures 31. Mon bus sera là dans deux minutes. Je réfléchis… Tout s'embrouille dans ma tête, certainement à cause du trac…

Le bus arrive. J’y monte. Le voyage me semble très long. Je réfléchis toujours : Charlotte Colms doit avoir raison… Elle sait ce qu'elle dit… C'est une professionnelle… Victor Delplan…

Qu'a-t-il entendu ? Qu'a-t-il vu ?…

Trente minutes plus tard, mon trajet se termine devant la gare de Biarritz. Les portes automatiques s'ouvrent lorsque je m’approche et me dirige vers les quais.

À peine l'arrivée, j'observe tout, de fond en comble, je fouille  les poubelles mais aussi le moindre recoin. Je ne trouve que des papiers de bonbons, des canettes de Coca-Cola et encore d'autres déchets : bref, rien d'intéressant !

Je cherche et je ne sais même pas quoi… J'arpente toute la longueur des quais, dans un sens puis dans l'autre. Je ne vois rien de suspect… rien de rien…

Alors je demande à la dame de la billetterie l'endroit exact où s'est produit l'accident. Elle m'indique un lieu à quelques centaines de mètres de la gare.

Je m'y précipite.

À cet instant, je m'arrête net : qu'est-ce qu'il y a là-bas ? Juste un peu plus loin, près d'un rail, quasiment à l'endroit de l'accident : un drôle de papier attire mon attention. Après m'être assuré que personne ne me regarde et qu'aucun train n’arrive, je descends vers les voies ferrées et je décolle d'un rail un post-it orange fluo en forme de fusée. Je reviens rapidement sur le quai, le papier caché dans ma main, et je m’assieds discrètement sur un banc à proximité.

Sur le post-it, je lis quelques mots :

« Pour les missiles de la Villa Chagrin… ».

Il y a une adresse, c'est à Anglet.

Il faut que j'y aille, il faut que j'y aille vite. Je cours en direction de l'arrêt de bus ; je traverse le parking de la gare sans même regarder les gens autour de moi. Ça tombe à pic, mon bus va arriver d'un instant à l'autre…

La ligne numéro 9 me conduit maintenant vers les plages d'Anglet. Je pense alors au post-it et son curieux message.

Charlotte Colms avait donc raison : il y a quelque chose de louche derrière ce fait divers… Et si ce n'était pas du tout un accident mais bel et bien un meurtre ? Peut-être que ce papier était collé sur le portable dont elle parlait ? Et si j’avais à faire un trafic d'armes ?

Pour ma première affaire, alors que j'ai déjà le trac, je dois démanteler un trafic d'armes… Ce n'est donc pas qu'un simple meurtre ! Je dois me méfier sinon ma carrière de détective sera terminée !…

 

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